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L'histoire de TRILam Biotex

Depuis les années 1990... les 4 partenaires sont bien connus du secteur nautique. Ils ont tous été impliquées dans des projets de course au large ou l’America’s cup, et ils ont toujours cherché à produire français tout en réduisant l’impact environnemental de leurs pratiques.

  • Christophe Baley, du laboratoire IRDL, professer et chercheur, travaille sur les fibres naturelles dans les matériaux composites depuis une trentaine d'années.

  • Roland Jourdain, de Kaïros, après une belle carrière de coureur au large, pousse les fibres naturelles biosourcées dans la construction navale, depuis plus de 10 ans.

  • Pascal Rossigol, de CLM-TRILam, après 25 ans de développement de textiles techniques à bases de fibres synthétiques, à commencé à travailler sur des fibres naturelles dès 2017.

  • Mathieu Souben, Fred Moreau, Brice Berthier et Rémi Aubrun, de chez All Purpose, investis dans leur voilerie depuis 1997, ont enclenché le mouvement en 2020, suite à une demande de Adrien Hardy, connu pour ses engagements notamment auprès de l’association La Vague.  Adrien leur a demandé des voiles «plus respectueuses»  pour sa Solitaire du Figaro 2020. All Purpose a donc fabriqué une GV en TRILam avec 30% de fibres de lin. Voile qui a très bien fonctionné, puisque Arien a terminé 4e de la solitaire, démontrant ainsi qu'une fibre biosourcée n'était pas pénalisante au plus haut niveau. Cette grand voile a par la suite été prêtée, de figariste en figariste, plusieurs années autour de la base de Lorient sans aucun problèmes.

En même temps, l’IRDL et KAIROS collaborent depuis 10 ans sur des thématiques de recherches liées aux composites biosourcés (ils sont impliqués en commun dans FLOWER, un programme de recherche européen pour le développement de nouveaux matériaux bio-composites). KAIROS est un spécialiste reconnu pour réaliser des ACV dans le secteur nautique.

Par ailleurs All Purpose et CLM-TRILam collaborent depuis plus de 25 ans, car ils possèdent les outils industriels de mise en œuvre et le savoir-faire spécifique de production des textiles et des voiles

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À la suite de se succès en Figaro, le groupe a pu prendre confiance et décider de se lancer. Ainsi, fin  2020, les 4 partenaires : la Voilerie All Purpose, la société CLM-TRILam, le bureau d’étude Kairos Environnement et l'Université Bretagne Sud, se sont associé dans un projet de R&D ambitieux.

Via un appel à projet CORIMER, ce projet a été sélectionné puis validé par le gouvernement fin 2021, qui l’a alors remis en gestion l'année suivante à l’ADEME, dans le cadre du programme d’investissement France 2030 et le pacte vert Européen.

​Voici en quelques ligne le projet initial :


« Le projet TRILAM Bio-Tex vise la création d’un textile technique souple, recyclable et biodégradable, d’un niveau de performance et de durabilité équivalent aux matériaux actuels. Le textile élaboré permettra dans un premier temps le développement d’un nouveau concept de voiles de bateau à faible impact environnemental. Il pourra également s’appliquer à d’autres marchés tels que la sellerie, les structures tendues, propulseurs éoliens pour cargos, générateur d’énergie éolienne...


Le projet veut se développer sur les bases du modèle d’économie circulaire (approvisionnement des matières premières en circuit court, gestion de la fin de vie prise en compte dès la conception), focalisées à 3 étapes : 
1.    Tissu technique / Matrice (filière agricole, tests laboratoires d’associations fibres / résines, tests résistance, durabilité, biodégradabilité…) 
2.    Prototypes voiles de bateau (assemblages, tests en mer) 
3.    Seconde vie / Fin de vie (consigne, collecte, reconditionnement, filière de désassemblage, revalorisation 


Actuellement, les fabricants de voiles de bateau ne travaillent qu’avec des matières premières issues de la pétrochimie et l'offre de tissu technique à base de fibre naturelle est très limitée dans le domaine maritime. A ce jour il n’existe pas de solution technico-économique viable pour le traitement en fin de vie des voiles modernes qui aboutissent en incinération ou en centre d’enfouissement.

 

En traitant ce sujet, le projet veut créer des emplois dans la filière nautisme durable (R&D, production, filière recyclage) avec relocalisation Française de  cette nouvelle chaîne de production»

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